lundi 12 octobre 2009

Le projet 10 000 ingénieurs et Assimilés

Une école française forme 100 ingénieurs en moyen par an. 100 ingénieurs par an et par école me semble correcte et qualitativement acceptable. Augmentez le nombre d'ingénieurs formés par an peut se faire d'une autre manière: construire plus d'écoles d'ingénieurs sans transformer les écoles existantes en faculté en augmentant les effectifs, peut éviter la dégradation de la qualité de la formation des ingénieurs et faire bénéficier la population des 60% du territoire marocain d'une ou de plusieurs écoles d'ingénieurs. Construisez alors des écoles d'ingénieurs dans les autres provinces et préfectures. Une nouvelle école d'ingénieurs à Ouarzazate par exemple, une autre à Foum Zguid, une autre à Assa-Zag et une école d'ingénieur à Es-Smara la ville historiquement culturelle du Sahara.


     
Emploi et Carrière: Le plan 10.000 ingénieurs connaît des hoquets
· Le programme accuse du retard

· Les moyens financiers font défaut


· Risque de détérioration de la qualité


A un an du deadline, les failles de l’Initiative 10.000 ingénieurs commencent à pointer du nez. Manque de moyens financiers et humains, sureffectif des écoles… A coup sûr, les objectifs fixés au départ ne seront pas atteints. «C’est comme la vision 2010 pour le tourisme, si on arrive à 7.000 ingénieurs par an, ce serait déjà pas mal», dédramatise le directeur d’une école d’ingénieurs.
Lancée en fanfare par le gouvernement en 2006, l’initiative 10.000 ingénieurs a été conçue pour accompagner le programme Emergence. 700 millions de DH ont été accordés aux différentes pépinières que sont les universités, les écoles d’ingénieurs et les autres établissements pour leur permettre d’élargir leurs locaux ou d’acheter des équipements. Au total, 28 établissements relevant de 13 universités participent au programme. Parmi eux, 10 écoles d’ingénieurs (EMI, Ensem, Ensias, Ensam et Ensa). Y participent également 7 facultés des sciences et techniques et 11 autres facultés des sciences. Les premiers résultats restent mitigés. Certains établissements ont bien avancé, d’autres cherchent toujours leur vitesse de croisière.
L’Ecole Mohammadia des ingénieurs (EMI) a formé 919 lauréats, toutes spécialités confondues, depuis le lancement du programme. La promotion de 2009 compte 347 ingénieurs, contre 280 en 2008, avec une prédominance des filières génie civile et génie électrique.
Néanmoins, le manque de ressources financières et humaines hante les dirigeants des écoles. «Les moyens supplémentaires ont été mis à la disposition de l’établissement avec un retard notable. En outre, ces moyens mériteraient d’être plus importants eu égard aux augmentations d’effectifs consenties par l’école», affirme Mohamed Tahiri, directeur adjoint de l’EMI. Ces augmentations s’élèvent à 400 étudiants et représentent, à elles seules, l’effectif d’une école d’ingénieurs de bonne dimension, poursuit-il. L’effectif global des élèves de l’EMI est passé de 900 en 2006 à près de 1.300 en 2009. Aujourd’hui, près de 460 nouveaux élèves ingénieurs intègrent l’école en première année.
Même son de cloche du côté de l’École nationale supérieure d’informatique et d’analyse des systèmes (Ensias). L’école, qui s’est vu allouer un budget de 26 millions de DH ces 4 dernières années, a augmenté sa capacité de formation de 30% annuellement. Elle a accueilli, pour l’année en cours, 231 élèves ingénieurs, contre 182 l’an dernier. Mais «il faut attendre 3 ans avant de cueillir les fruits de cette augmentation d’effectifs», indique Redouane Mrabet, directeur de l’Ensias.
Par ailleurs, les mécanismes de recrutement n’ont pas changé. Les écoles d’ingénieurs recrutent essentiellement des élèves provenant des classes préparatoires aux grandes écoles suite au concours national commun. Elles recrutent aussi, mais à une très faible proportion (5%), suite à un concours spécifique qu’elles organisent pour les détenteurs du deug et aussi après une étude de dossier pour les détenteurs de licence.
Mais en voulant faire du volume, ne risque-t-on pas de commencer à former des «sous-ingénieurs»? A cette crainte, le directeur adjoint de l’EMI répond sans se démonter: «la quantité est synonyme inévitablement de mauvaise qualité. Au contraire, à l’EMI, l’augmentation d’effectifs a même été accompagnée d’une réforme visant l’amélioration du cursus en y intégrant des modules de management et de communication». Le directeur de l’Ensias, lui, ne nie pas le risque de voir se détériorer la qualité de la formation. «De toute façon, c’est le marché qui détermine les besoins et les cursus doivent se plier à cette réa-lité», réplique Tahiri. Le marché a surtout besoin de diplômés aux cursus plus modestes, plus courts, capables d’être opérationnels sur des sites de production parfois isolés, voire pénibles. L’essentiel est de respecter un seuil minimal de compétence, poursuit-il. Au vu du grand volume d’investissements que le pays attire, le besoin de profils pointus dans des secteurs très spécifiques se fait sentir. Génie logiciel, sécurité des systèmes de l’information et réseaux télécoms demeurent les spécialités les plus prisées dans le marché d’emploi, selon le directeur de l’Ensias.
A noter qu’en 2006, le système de formation ne produisait que 4.284 ingénieurs et assimilés, soit moins de la moitié de l’objectif visé. Avec ce potentiel, le Maroc se place loin derrière des pays à économie similaire. Soit 1,43 ingénieur pour 10.000 habitants contre 6 ingénieurs dans l’Europe de l’Est et 2,5 en Tunisie, selon les chiffres du département de l’Enseignement supérieur.



Ingénieurs et «assimilés»


Le programme s’intitule “10.000 ingénieurs et assimilés”. Ces derniers sont les détenteurs de master ou de licence ou de diplôme d’écoles supérieures privées. Ceci étant, «ces diplômes ne peuvent pas être assimilés à ceux d’ingénieurs qui exigent une grande sélection, une préparation spécifique, un cursus particulier et des méthodes pédagogiques adaptées», explique le directeur adjoint de l’EMI.
D’autant plus que les masters des écoles privées ne sont pas accrédités par le ministère de tutelle. Selon lui, l’intégration des «assimilés» trouve sa justification dans la volonté du Maroc de se mettre au diapason des établissements internationaux quant au calcul de ses benchmarks en matière de nombre d’ingénieurs formés. Particulièrement face à des pays où la formation d’ingénieurs est assurée dans des facultés sous forme de licences et de masters.
En fait, la question du statut s’est toujours posée, même pour les étudiants venant de l’université et n’ayant pas fait de classes préparatoires. Seraient-ils considérés comme ingénieurs au même titre que les autres? Certains étudiants pensent, à tort ou à raison, qu’ils étaient recrutés seulement pour faire face à la hausse ponctuelle de la demande en matière d’ingénieurs. source: leconomiste

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Foum Zguid, les oiseaux, les palmiers et les gazelles naturelles et humaines.


Le lac Iriki est situé entre Foum Zguid et M'hamed El Ghizlane. Ce lac est asséché aujourdhui. Il était le lieu préféré des gazelles du sud. Actuellement c'est le lieu préféré d'un autre type de gazelles. Les gazelles du "Rallye Aïcha des Gazelles" ou les gazelles conduisant des 4X4 seules. Deux catégories de gazelles différentes mais les chasseurs sont toujours les mêmes. Ils chassent selon les circonstances, parfois ils utilisent les méthodes des carabiniers mais face à une gazelle qui conduit un 4x4 dans le lac Iriki alors là, aucune idée. A moins qu'il y a un camping dans les coins de Foum Zguid.