mardi 27 octobre 2009

La première édition de la Course internationale su route de Zagora


C'est le 14 novembre 2009 à 10h00 qu'aura lieu, sur initiative du conseil municipal de la ville Zagora, la première édition de la Course internationale su route de Zagora.
Organisée en collaboration avec la Fédération royale marocaine d'athlétisme (FRMA), la ligue Souss-Massa-Draâ, le Conseil provincial de Zagora et l'association Adedra; cette course est d'une longueur de 10 km,  et devra réunir des meilleurs coureurs marocains représentant des clubs affiliés à la FRMA et l'équipe nationale en plus d'athlètes venus de dix pays.
Le champion marocain Amine Laalou sera l'invité d'honneur de ce programme qui comprend aussi une course de la catégorie benjamins

Visite royale à la ville d'Errachidia

Errachidia- SM le Roi Mohammed VI est arrivé, lundi après-midi, à Errachidia où le Souverain a fait une entrée officielle.
A Son arrivée à la place Hassan II, SM le Roi a salué les couleurs nationales au son de l'hymne national, avant de passer en revue un détachement de la Garde royale qui rendait les honneurs.

Le Souverain a, par la suite, été salué par MM. Chakib Benmoussa, ministre de l'Intérieur, Mohamed Faouzi, wali de la région de Meknès-Tafilalet, Abdellah Amimi, gouverneur de la province d'Errachidia et Abdellah Hannaoui, président du conseil municipal.

Le Souverain a été ensuite convié à la traditionnelle cérémonie d'offrande de lait et de dattes.

SM le Roi a également été salué par M. Said Chbaâtou, président du conseil de la région, le commandant de la place d'armes, les membres du corps de la magistrature, le président du conseil provincial, les notables, les élus ainsi que par d'autres personnalités.

Le Souverain a tenu, à cette occasion, à se rapprocher de la foule pour saluer, comme à l'accoutumée, Ses fidèles sujets venus nombreux, en ce jour mémorable, réitérer leur loyalisme à SM le Roi et leur attachement au glorieux Trône Alaouite.

En cette heureuse occasion et dans une ambiance de liesse populaire, les habitants d'Errachidia se sont massés tout au long de l'itinéraire emprunté par le cortège royal, réservant un accueil des plus enthousiastes à SM le Roi qui, de par cette visite bénie, honore la ville et entoure sa population de Sa haute sollicitude.

La ville d'Errachidia s'est drapée, à l'occasion de la visite royale, de sa plus belle parure. Les différentes artères ont été pavoisées de banderoles sur lesquelles les habitants de la région souhaitent la bienvenue au Souverain et expriment leur indéfectible attachement au glorieux Trône Alaouite et à l'auguste personne de SM le Roi.

Dans une ambiance de communion, la population d'Errachidia a scandé des vivats à l'adresse de SM le Roi, Amir Al Mouminine, exprimant sa profonde gratitude au Souverain pour cette visite bénie qui constitue une nouvelle étape sur la voie du développement de la ville, en droite ligne des grands chantiers de développement socio-économique ouverts dans l'ensemble des régions du Royaume. (source: map)

mardi 20 octobre 2009

Un opérateur marocain en matière des TIC primé à Dubai


Ifrane, 20/10/09- L'opérateur marocain en matière des technologies de l'information et de la communication, "Enhanced Technologies”, dirigé par Houda Chakiri, lauréate de l'université Al Akhawayn (AUI), a été l'un des 10 projets primés dans le cadre du programme Sawed pour l'année 2008-2009 de la Fondation Mohamed bin Rashid Al Maktoum.
Selon un communiqué de l'AUI, la présidente de "Enhanced Technologies", unique représentant du Maroc à cette manifestation à laquelle ont pris part 131 participants issus de 16 pays arabes, a reçu ce prix lors d'une cérémonie, organisée récemment à Dubai en présence de Cheikh Mansour bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum.
Ce prix a été décerné à l'opérateur marocain pour son projet visant l'utilisation optimale des technologies dans l'œuvre de développement.
Crée en 2005 à l'université Al Akhawayn, "Enhanced Technologies" est devenue depuis cette date un opérateur de taille dans le domaine des technologies de l'information et de la communication au Maroc, en réussissant notamment à mettre en œuvre des e-solutions dans le domaine de e-gouvernement, e-tourism et e-transport.
L'équipe de "Enhanced Technologies" est composée de jeunes ingénieurs, architectes, formateurs et sociologues dont les compétences pluridisciplinaires lui permettent d'offrir des services divers (étude et conseil opérationnel, architecture applicative et réseau, benchmarking, conception et développement, prototype et maquettage, transfert de compétences et formation, accompagnement et support).
La Fondation Mohammed Bin Rashid Al Maktoum a été créée en mai 2007 à l'initiative de SA Cheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, vice-Président des Emirats Arabes Unis, Premier ministre et gouverneur de Dubaï, avec une donation de 10 milliards de dollars en vue d'établir une solide base de connaissances dans le monde arabe avec pour objectif majeur de favoriser l'émergence de nouvelles compétences arabes.
Elle avait lancé en juin 2008 à Dubaï, un nouveau programme baptisé "Sawaed" pour le soutien des projets les plus créatifs. source:map

SM Le Roi félicite M.Mohamed Echeikh Biadillah:


Sa Majesté le Roi Mohamed VI a reçu ce lundi 19 octobre au Palais Royale de Casablanca le Sahraoui Docteur Mohamed Echeikh Biadillah, à la suite de son élection comme président de la chambre des conseillers.
La présidence du chambre des conseillers par un natif de la région de Guelmim-ES-Smara, ne peut être que bénéfique pour la 3ème Région du sud Maroc: Guelmim -Es-Smara et la ville de Foum Zguid qui fait partie de cette région en particulier et à tous les provinces du sud en général.
Notre souhait est de voir un jour un premier ministre natif des provinces du sud à la tête du gouvernement marocain pour programmer plus de projets dans les provinces du sud et faire entendre les revendications de la population du sud qui habitent sur presque 60% du territoire marocain, dont sa part en projets est assez insuffisante ou parfois avance lentement comme le goudronnage de la route qui lie les provinces du sud avec la région touristique de Zagora.   

vendredi 16 octobre 2009

Le Bulletin Officiel des Collectivités Locales

Le Bulletin Officiel des Collectivités Locales a été institué par la loi n°47-96 relative à l’organisation de la région, promulguée par le dahir n°1-97-84 du 23 Kaada 1417 (2 Avril 1997). Le décret n°2-05-688 du 22 Rabiaa I 1427(21 Avril 2006) est intervenu par la suite pour organiser le cadre juridique de ce bulletin.

L’objectif du Bulletin Officiel des Collectivités Locales, édité mensuellement en version arabe, est d’informer les citoyens des décisions émanant aussi bien des collectivités locales et de leurs groupements que des autorités de tutelle. Il s’agit en l’occurrence de la publication d’actes qui ont trait à la vie quotidienne des personnes résidents sur le territoire de la commune, notamment les actes portant sur les domaines suivants :

 Protection de la santé publique 

 Protection de l’environnement 

 Urbanisme et construction 

 Organisation des professions 

 Occupation du domaine public communal 

 Cession de biens communaux 

 Création et mode de gestion des services publics 

 Organisation de la circulation et du roulage 

 Avis relatifs aux marchés publics des collectivités locales

Ainsi, ce bulletin officiel constitue un important moyen d’information des citoyens sur leurs droits et sur leurs obligations. Il constitue aussi une référence incontournable et un outil pratique d’investigations pour les investisseurs, les partenaires des collectivités locales, les chercheurs et tous ceux intéressés par la chose publique locale. Il contribue en outre, à la promotion de la communication et à la circulation de l’information entre les entités locales décentralisées. source: bocl.gov.ma

L'annonce de la Marche verte, il y a 34 ans, a suscité un élan patriotique inégalé dans l'histoire du Maroc contemporai


Rabat - Le peuple marocain célèbre vendredi le 34-ème anniversaire de l'annonce par Feu SM Hassan II de la glorieuse Marche Verte, un évènement de grande portée historique qui a galvanisé le peuple marocain et suscité un élan patriotique inégalé pour le parachèvement de l'unité territoriale du Royaume et la récupération des provinces du Sud, dont le colonisateur espagnol voulait amputer le pays.


En effet, c'est le 16 octobre 1975 que le regretté Souverain a annoncé cette grande marche populaire qui a permis la libération des provinces du Sud, et ce juste après la confirmation par la Cour Internationale de Justice (CIJ) de La Haye de l'existence de liens juridiques et d'allégeance entre les Sultans du Maroc et les tribus sahraouies.
Une confirmation qui répondait à une demande formulée, le 13 décembre 1974, par le Maroc pour que l'Assemblée Générale des Nations Unies puisse saisir la CIJ d'une requête concernant son avis consultatif sur l'aspect juridique de la situation du Sahara lors de son occupation par l'Espagne.
Dans son avis en date du 16 octobre, la CIJ a jugé que le Sahara n'a jamais été "Terra nullius" et qu'il y avait des "liens juridiques d'allégeance" entre ce territoire et le Maroc, administrant ainsi un cinglant camouflet aux prétentions des adversaires de l'unité territoriale du Maroc qui nient l'existence de tels liens.
Après avoir pris connaissance de cet avis, qui représentait une reconnaissance de la légitimité des revendications du Maroc pour le recouvrement de ses territoires spoliés, Feu SM Hassan II annonça, le même jour, l'organisation d'une Marche verte pacifique qui a aussitôt suscité un écho retentissant et une adhésion fervente de l'ensemble du peuple marocain.
Le monde entier se rappelle comment le peuple marocain a répondu dans un élan spontané à l'appel Royal de telle sorte que les listes des inscrits débordaient de loin sur le chiffre fixé de 350.000 participants.
Les volontaires ont ainsi afflué massivement durant plusieurs jours pour répondre à l'appel Royal, armés de leur foi en Dieu et du bien-fondé de leur cause première.
La célébration de cet événement rappelle ces moments inoubliables où la ferveur patriotique a atteint le summum lorsque dans son discours historique, le regretté Souverain avait annoncé la bonne nouvelle à son peuple fidèle: "Le monde entier a reconnu que le Sahara était en notre possession depuis très longtemps, le monde entier a reconnu qu'il existait des liens entre le Maroc et le Sahara qui n'ont été altérés que par le colonisateur".
Et le regretté Souverain de poursuivre: "Il ne nous reste donc qu'à entreprendre une Marche pacifique du Nord au Sud (à) pour nous rendre au Sahara et renouer avec nos frères".
L'appel fut donc lancé et 350.000 bénévoles (dont 10 pc de femmes) venant de toutes les régions du pays, se sont mobilisés pour cette marche libératrice qui démontra la ferme volonté du peuple marocain de récupérer son territoire et dénota le génie politique et la sagesse du défunt Souverain.
En effet, la Marche verte constitue une référence en matière de lutte pacifique des Nations et des peuples pour le recouvrement de leurs droits spoliés.
L'amour de la patrie trouva toute son illustration, depuis, dans l'œuvre entreprise avec détermination et abnégation pour le développement des provinces du Sud afin de rattraper le retard cumulé durant l'ère de la colonisation et hisser la condition de nos concitoyens fraîchement soustraits au joug colonial à un niveau dont ils sont dignes.
Le Maroc a ainsi érigé en priorité le développement des provinces du Sud, en les dotant d'infrastructures de base nécessaires à l'instar des provinces du Nord, le but étant de rompre l'isolement de cette région, de la hisser au diapason des autres parties du Royaume et de garantir bien-être, sécurité et quiétude à la population locale.
Les villes des provinces du Sud se sont mues en véritables centres urbains bien structurés et en pôles économiques prospères.
Cette Âœuvre grandiose se poursuit aujourd'hui, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, digne successeur de Feu SM Hassan II, avec la même ardeur, grâce à la détermination et l'engagement patriotique sans faille de l'ensemble du peuple marocain, en particulier les fils des provinces du Sud, qui ont à cœur de conforter les acquis nationaux et de s'inscrire dans la dynamique de progrès et de renouveau que connaît le Royaume.
Ainsi, trente-quatre ans après leur retour dans le giron de la mère-patrie grâce à la glorieuse Marche Verte, dont le Maroc célébrera le 6 novembre l'heureux anniversaire, les habitants des provinces du Sud peuvent se réjouir du niveau du développement atteint à la faveur des projets socio-économiques d'envergure lancés ou réalisés par les pouvoirs publics avec la forte implication des compétences locales.
Les provinces du Sud se prévalent ainsi de toutes les conditions requises pour aller de l'avant dans la concrétisation du système de régionalisation voulu par SM le Roi Mohammed VI et dont le Royaume a fait un choix irréversible pour une mise en valeur optimale des potentialités régionales et un développement harmonieux et équilibré de toutes les régions du Royaume, un développement qui prend en compte les spécificités locales et valorise au mieux le potentiel humain de chaque région. source: MAP

jeudi 15 octobre 2009

Aménagement de neuf zones industrielles dans les provinces du sud



Neuf opérations d’aménagement des zones industrielles et d’activités économiques seront engagées dans les provinces du Sud du Royaume pour un coût global qui s’élève à 157,73 millions de dirhams.


La région du Sud du Maroc connaît actuellement l’aménagement des neuf zones industrielles regroupant au total 754 lots . Il s’agit essentiellement des zones industrielles de Laâyoune, Boujdour, Dakhla, Tan-Tan et Bir Gandouz et des zones d’activités de Smara, El Ouatia et Assa.
Ces zones rentrent dans le cadre d’une planification de développement urbain et ce, afin de valoriser le rôle des zones industrielles dans le développement des zones urbaines, des activités commerciales et des services.
«L’aménagement de ces zones sera très bénéfique pour la région .C’est un modèle qui s’avère être efficace puisqu’il permet de créer de l’emploi et de stabiliser la démographie du périmètre urbain, d’autant plus que la région du Sud  offre une grande opportunité pour les investisseurs»,  apprend-on auprès du Centre régional d’investissement de Laâyoune.
Pour ce qui de cette dernière, qui est le chef lieu du Sahara marocain, la principale zone industrielle se situe dans la ville d’El Marsa.
D’autres zones sont en cours d’élaboration dont notamment, une zone d’activité dans la ville de Laâyoune , et une zone franche d’exportation dans la ville d’El Marsa. Concernant Dakhla et eu égard à sa position unique sur l’Atlantique et sur la baie du même nom, la zone industrielle de Dakhla se situe dans la baie de Dakhla et plus spécifiquement dans la zone franche portuaire. D’autres zones sont prévues dans la baie en cours d’aménagement, Foum El Bouir et Bir Gandouz.
Le boom économique que connaît cette région est la principale raison  pour l’aménagement de ces zones, dont l’opération est chapeautée par l’Agence du Sud.
Ainsi, selon les économistes locaux,trois secteurs accaparent aujourd’hui la part du lion de  l‘économie locale, il s’agit de l’agriculture, dans la province de Laâyoune par exemple, la surface agricole réservée à la culture des céréales s’étend sur une superficie de 7500 ha, alors que dans la province de Smara, elle ne dépasse guère les 1185 ha (au titre de la campagne agricole 2005-2006), ventilée entre l’orge (1167 ha) et le blé dur (18 ha).
Le  deuxième secteur clé est  la pêche maritime, le Sud du Maroc est réputé pour ses richesses halieutiques abondantes et variées . La côte sud atlantique recèle en effet d’importantes potentialités dans le secteur de la pêche qui, grâce à 1700 km de côtes, constitue un vrai moteur de la croissance économique.
Pour ce qui est de l’industrie, celle de transformation de poissons et du phosphate sont les principales activités dans cette région. Plus de 30 unités industrielles on été créées grâce aux subventions de l’Etat. Il s’agit principalement des industries de transformation et de congélation des poissons et des céphalopodes ainsi que la fabrication de glaces, de conserves, de poudres et d’huiles de poisson.  source:
aujourd'hui le maroc 

mercredi 14 octobre 2009

Le plan vert une réalité ou un mythe?: Erfoud, capitale marocaine des produits dattiers pour un week-end


Erfoud, 14/10/09- La ville d'Erfoud (60 km au sud d'Errachidia) deviendra, le temps d'un week-end, le point de convergence de professionnels et de simples visiteurs des différents coins du pays, à l'occasion de la foire nationale des dattes, organisée du 17 au 19 courant, autour d'un thème d'actualité : "le plan vert ".

Les rayons mis en place à cette occasion vont mettre en valeur les produits des coopératives et sociétés de conditionnement et de valorisation, artisans et associations de toute la zone de production de cette richesse phoenicicule, symbole de fertilité et de prospérité des zones sahariennes et présahariennes.
Outre les agriculteurs locaux s'activant dans la vallée du Ziz, la foire connaît une affluence massive des producteurs de Drâa, de Tata, Figuig et Goulmim qui apportent une production composée de diverses variétés tels que le Mejhoul, Boufeggous, Bouskri et Jihel et d'autres types de khalt.
Loin d'être un simple slogan de circonstance, le thème "plan vert" illustre la place de choix de ce secteur agricole, levier de développement, en perspective d'ériger cette manifestation en carrefour incontournable et une opportunité pour la relance et le développement de la filière dattes au Tafilalet.
Initié par l'Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Tafilalet (ORMVA/TF), en partenariat avec les autorités provinciales et la municipalité d'Erfoud, ce moussem traditionnel constitue, en effet, une occasion propice pour mettre en valeur la phoeniciculture au Maroc et son importance socio-économique et environnementale.
La restructuration des circuits ce commercialisation de ce produit s'annonce comme un des chantiers d'importance pour valoriser cette culture.
Il s'agit d'aider les producteurs à rentabiliser leur activité, et ce en leur ouvrant les voies de la commercialisation des dattes, des produits à base de dattes et des articles confectionnés à base des produits du palmier dattier.
La stratégie adoptée dans ce cadre consiste notamment à intégrer davantage cette filière dans le développement durable des oasis marocaines, étant donné qu'elle constitue l'ossature de l'agriculture et de l'activité économique dans ces milieux sahariens et présahariens.
C'est ainsi que les organisateurs ont pensé programmer, en marge de cette manifestation, une journée d'information au profit des investisseurs et des producteurs pour présenter " le Plan Maroc Vert et la stratégie de développement de la filière dattes". Une manière de mettre en Âœuvre cette approche participative qui entend impliquer davantage les agriculteurs dans tout projet futur.
L'effectif des palmiers dattiers dans la zone est d'environ 1.530.000 pieds occupant une superficie de plus de 15.000 Ha. La production de la campagne actuelle est estimée à 31.500 tonnes, soit une baisse de 10 pc par rapport à la campagne agricole précédente. Elle est cependant en amélioration de 20 pc par rapport à la moyenne annuelle qui est de 26.000 tonnes. La production mondiale de dattes est estimée à 3,7 millions de tonnes dont environ 70 pc proviennent des pays arabes. Sa répartition entre pays producteurs révèle que plus de 40 pc du tonnage global sont assurés par l'Egypte (15,6 pc), l'Arabie Saoudite (14,5 pc) et l'Irak (13,4 pc). source: MAP
- La ville de Foum Zguid peut-elle devenir un jour la capitale marocaine du Henné pendant un week-end?  
- Oui elle le peut certainement. Il suffit qu'une association, et les associations sont devenues assez nombreuses grâce à l'encouragement de l'INDH, prend en main cette initiative

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mardi 13 octobre 2009

Le sahraoui M. Mohamed Cheikh Biadillah élu président de la chambre des conseillers


M. Mohamed Cheikh Biadillah, vient d'être élu ce mardi 13 octobre président de la Chambre des Conseillers.
 M. Mohamed Cheikh Biadillah est né en 1949 à Smara, une ville de la région de Guelmim-Es-Smara dans le sahara du sud du Maroc. 
Après avoir obtenu un doctorat en médecine en 1979, M.Biadillah a exercé à l'hôpital Ibn Rochd de Casablanca avant de devenir médecin chef du même établissement et enseignant chercheur agrégé en médecine interne à la faculté de médecine de Casablanca en 1987.
M. Biadillah a été élu en 1977 député de Smara à la Chambre des représentants et a été réélu en 1984. Au sein de la même chambre, il a été élu président de la Commission des Affaires étrangères, de la Coopération, des Frontières, des zones occupées et de la Défense nationale, puis président de la Commission de l'Equipement, des Postes et Télécommunications.
Le 20 août 1992, M. Biadillah a été nommé gouverneur de la préfecture de Salé (1992-1998) avant d'occuper le poste de wali de la région de Doukkala-Abda et gouverneur de la province de Safi (1998-2002). De 2002 à 2007, M. Biadillah a occupé les fonctions de ministre de la Santé.
Le secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM) est un fervent défenseur de l'intégrité territoriale du Royaume, notamment devant les Nations Unies. Sa présence fut remarquable au sein de l'Union interparlementaire et en tant que membre du bureau de l'Union des Parlements africains.
Il a en outre participé à l'opération d'identification des habitants des provinces du Sud, menée sous l'égide de la Minurso.
M. Biadillah, qui a pris part à plusieurs colloques et rencontres scientifiques et contribué à nombre de prestigieuses revues médicales, est membre de la Commission consultative de l'Organisation mondiale de la Santé pour la région Mena.
En février 2009, M. Biadillah a été élu secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM).
En 2002, il a été décoré du wissam de l'Ordre d'Officier et a reçu d'autres décorations de pays frères et amis.


Nos félicitations à M.Biadillah, au PAM, aux habitants de la région de Guelmim-Es-smara et à tous les sahraouis en général. 

lundi 12 octobre 2009

Accord de libre échange et les échanges commerciaux Maroc-USA

Les échanges commerciaux Maroc-USA ont augmenté de 147pc depuis l'entrée en vigueur de l'ALE (responsable US)
Washington, 12/108/09 - Les échanges commerciaux entre le Maroc et les Etats-Unis ont augmenté de 147 pc depuis l'entrée en vigueur de l'accord de libre échange (ALE) entre les deux pays en 2006, a indiqué dimanche à Washington, la sous Secrétaire américaine adjointe au Commerce, chargée de l'Afrique et du Moyen Orient, Holly Vineyard.
Ces échanges sont passés de 970 millions de dollars en 2005, à 2,4 milliards en 2008, a précisé la responsable américaine, faisant remarquer que les importations américaines du Maroc ont aussi augmenté de 99 pc durant cette même période en passant de 442 millions à 879 millions.

Les exportations américaines vers le Royaume, qui étaient de l'ordre de 521 millions en 2005, ont augmenté de leur côté de 188 pc, atteignant quelque 1,5 milliard de dollars, a indiqué Mme Vineyard à la MAP, en marge de la quatrième convention annuelle de la Coalition maroco-américaine (MAC).

La responsable américaine a aussi fait savoir que l'accord de libre échange entre les deux pays a favorisé l'installation de 120 entreprises américaines au Maroc, avec un chiffre d'affaire global de plusieurs centaines de millions de dollars, et qui ont permis la création de quelque 90.000 emplois directs et indirects.

Elle a ajouté que cet accord a contribué à renforcer les relations "déjà excellentes" entre le Maroc et les Etats-Unis, affirmant que les USA continueront de soutenir les efforts du Royaume en matière d'ouverture du marché marocain et de consolidation de l'économie marocaine.

Mme Vineyard a, d'autre part, souligné que cet accord de libre échange, le seul signé par les Etats-Unis dans tout le continent africain, est d'une grande importance d'autant plus que le Maroc, de par sa position géographique stratégique, constitue une porte d'accès pour les exportations américaines vers les marchés africain, européen et dans le Moyen Orient. source: map

Le projet 10 000 ingénieurs et Assimilés

Une école française forme 100 ingénieurs en moyen par an. 100 ingénieurs par an et par école me semble correcte et qualitativement acceptable. Augmentez le nombre d'ingénieurs formés par an peut se faire d'une autre manière: construire plus d'écoles d'ingénieurs sans transformer les écoles existantes en faculté en augmentant les effectifs, peut éviter la dégradation de la qualité de la formation des ingénieurs et faire bénéficier la population des 60% du territoire marocain d'une ou de plusieurs écoles d'ingénieurs. Construisez alors des écoles d'ingénieurs dans les autres provinces et préfectures. Une nouvelle école d'ingénieurs à Ouarzazate par exemple, une autre à Foum Zguid, une autre à Assa-Zag et une école d'ingénieur à Es-Smara la ville historiquement culturelle du Sahara.


     
Emploi et Carrière: Le plan 10.000 ingénieurs connaît des hoquets
· Le programme accuse du retard

· Les moyens financiers font défaut


· Risque de détérioration de la qualité


A un an du deadline, les failles de l’Initiative 10.000 ingénieurs commencent à pointer du nez. Manque de moyens financiers et humains, sureffectif des écoles… A coup sûr, les objectifs fixés au départ ne seront pas atteints. «C’est comme la vision 2010 pour le tourisme, si on arrive à 7.000 ingénieurs par an, ce serait déjà pas mal», dédramatise le directeur d’une école d’ingénieurs.
Lancée en fanfare par le gouvernement en 2006, l’initiative 10.000 ingénieurs a été conçue pour accompagner le programme Emergence. 700 millions de DH ont été accordés aux différentes pépinières que sont les universités, les écoles d’ingénieurs et les autres établissements pour leur permettre d’élargir leurs locaux ou d’acheter des équipements. Au total, 28 établissements relevant de 13 universités participent au programme. Parmi eux, 10 écoles d’ingénieurs (EMI, Ensem, Ensias, Ensam et Ensa). Y participent également 7 facultés des sciences et techniques et 11 autres facultés des sciences. Les premiers résultats restent mitigés. Certains établissements ont bien avancé, d’autres cherchent toujours leur vitesse de croisière.
L’Ecole Mohammadia des ingénieurs (EMI) a formé 919 lauréats, toutes spécialités confondues, depuis le lancement du programme. La promotion de 2009 compte 347 ingénieurs, contre 280 en 2008, avec une prédominance des filières génie civile et génie électrique.
Néanmoins, le manque de ressources financières et humaines hante les dirigeants des écoles. «Les moyens supplémentaires ont été mis à la disposition de l’établissement avec un retard notable. En outre, ces moyens mériteraient d’être plus importants eu égard aux augmentations d’effectifs consenties par l’école», affirme Mohamed Tahiri, directeur adjoint de l’EMI. Ces augmentations s’élèvent à 400 étudiants et représentent, à elles seules, l’effectif d’une école d’ingénieurs de bonne dimension, poursuit-il. L’effectif global des élèves de l’EMI est passé de 900 en 2006 à près de 1.300 en 2009. Aujourd’hui, près de 460 nouveaux élèves ingénieurs intègrent l’école en première année.
Même son de cloche du côté de l’École nationale supérieure d’informatique et d’analyse des systèmes (Ensias). L’école, qui s’est vu allouer un budget de 26 millions de DH ces 4 dernières années, a augmenté sa capacité de formation de 30% annuellement. Elle a accueilli, pour l’année en cours, 231 élèves ingénieurs, contre 182 l’an dernier. Mais «il faut attendre 3 ans avant de cueillir les fruits de cette augmentation d’effectifs», indique Redouane Mrabet, directeur de l’Ensias.
Par ailleurs, les mécanismes de recrutement n’ont pas changé. Les écoles d’ingénieurs recrutent essentiellement des élèves provenant des classes préparatoires aux grandes écoles suite au concours national commun. Elles recrutent aussi, mais à une très faible proportion (5%), suite à un concours spécifique qu’elles organisent pour les détenteurs du deug et aussi après une étude de dossier pour les détenteurs de licence.
Mais en voulant faire du volume, ne risque-t-on pas de commencer à former des «sous-ingénieurs»? A cette crainte, le directeur adjoint de l’EMI répond sans se démonter: «la quantité est synonyme inévitablement de mauvaise qualité. Au contraire, à l’EMI, l’augmentation d’effectifs a même été accompagnée d’une réforme visant l’amélioration du cursus en y intégrant des modules de management et de communication». Le directeur de l’Ensias, lui, ne nie pas le risque de voir se détériorer la qualité de la formation. «De toute façon, c’est le marché qui détermine les besoins et les cursus doivent se plier à cette réa-lité», réplique Tahiri. Le marché a surtout besoin de diplômés aux cursus plus modestes, plus courts, capables d’être opérationnels sur des sites de production parfois isolés, voire pénibles. L’essentiel est de respecter un seuil minimal de compétence, poursuit-il. Au vu du grand volume d’investissements que le pays attire, le besoin de profils pointus dans des secteurs très spécifiques se fait sentir. Génie logiciel, sécurité des systèmes de l’information et réseaux télécoms demeurent les spécialités les plus prisées dans le marché d’emploi, selon le directeur de l’Ensias.
A noter qu’en 2006, le système de formation ne produisait que 4.284 ingénieurs et assimilés, soit moins de la moitié de l’objectif visé. Avec ce potentiel, le Maroc se place loin derrière des pays à économie similaire. Soit 1,43 ingénieur pour 10.000 habitants contre 6 ingénieurs dans l’Europe de l’Est et 2,5 en Tunisie, selon les chiffres du département de l’Enseignement supérieur.



Ingénieurs et «assimilés»


Le programme s’intitule “10.000 ingénieurs et assimilés”. Ces derniers sont les détenteurs de master ou de licence ou de diplôme d’écoles supérieures privées. Ceci étant, «ces diplômes ne peuvent pas être assimilés à ceux d’ingénieurs qui exigent une grande sélection, une préparation spécifique, un cursus particulier et des méthodes pédagogiques adaptées», explique le directeur adjoint de l’EMI.
D’autant plus que les masters des écoles privées ne sont pas accrédités par le ministère de tutelle. Selon lui, l’intégration des «assimilés» trouve sa justification dans la volonté du Maroc de se mettre au diapason des établissements internationaux quant au calcul de ses benchmarks en matière de nombre d’ingénieurs formés. Particulièrement face à des pays où la formation d’ingénieurs est assurée dans des facultés sous forme de licences et de masters.
En fait, la question du statut s’est toujours posée, même pour les étudiants venant de l’université et n’ayant pas fait de classes préparatoires. Seraient-ils considérés comme ingénieurs au même titre que les autres? Certains étudiants pensent, à tort ou à raison, qu’ils étaient recrutés seulement pour faire face à la hausse ponctuelle de la demande en matière d’ingénieurs. source: leconomiste

dimanche 11 octobre 2009

L'histoire peu connue de Mostapha Zemmouri au 16è siècle, l'autre illustration des relations séculaires Maroc-USA


Washington - Né à Azemmour aux environs de 1503, au moment où cette partie du Maroc était encore sous occupation portugaise, Mostapha Zemmouri, décédé au Texas en 1539, représente l'autre illustration des relations séculaires maroco-américaines, une histoire peu relatée par les manuels d'histoire.
Mostpaha Zemmouri, plus connu sous le nom d'Estebanico, a été vendu à un noble espagnol avec lequel il prit part à une expédition maritime visant à conquérir la Floride, une entreprise qui échoua, obligeant ce jeune marocain à passer le restant de sa vie au Texas.
Cet exemple a été évoqué lors d'un débat ayant eu lieu, à Washington, dans le cadre de la quatrième Convention annuelle de la Coalition maroco-américaine (10-11 octobre), pour souligner que l'histoire du Maroc et celle de l'Amérique sont liées depuis plusieurs siècles.
Les panélistes ont ainsi "logiquement" mis en doute le fait que l'histoire de Mostapha Zemmouri ait pu être unique à cette période de l'histoire, où une partie non négligeable des populations ibériques était d'origine marocaine, en dépit de la chute de Grenade.
Partant de ce constat, l'assistance à été invitée à considérer s'il est concevable qu'une partie de cette population, dont certains membres étaient dépositaires d'une longue tradition maritime, n'ait pas pu trouver son chemin vers le nouveau monde, à plus forte raison au moment où Christophe Colomb était à la recherche de compétences avérées pour l'aider à aller au-delà de ce qu'offraient les cartes du monde les plus actualisées de cette époque.
Les Maures, comme l'attestent les manuels de l'histoire, maniaient à merveille l'astrolabe, la lecture des cartes et les méthodes de navigation en haute mer en recourant aux étoiles, entre autres outils de navigation maritime révolutionnaires pour cette époque.
Est-il concevable partant de là que ces populations n'aient pas pu faire partie des premières vagues d'immigration vers le nouveau monde? se sont-ils encore interrogés, en appelant les historiens à jeter la lumière sur cette partie de l'histoire maroco-américaine pour la rendre plus connue du grand public.
Une telle entreprise se doit de mettre à contribution les différentes catégories d'âge de l'immigration marocaine aux Etats-Unis, à la faveur d'un engagement dans les différents domaines de la vie américaine, ont-ils dit, en attirant l'attention sur la réussite de plusieurs Marocains qui sont aujourd'hui des chercheurs à la NASA, au laboratoire national de Los Alamo ainsi qu'à Wall Street ou encore au sein de plusieurs entreprises US de renommée internationale.
Investir ces domaines de recherche de l'histoire, ont-ils affirmé, aiderait les 150.000 Marocains établis aux Etats-Unis à connaître cette partie de l'histoire pour mieux se projeter dans l'avenir et s'approprier le rêve américain tout en restant fidèles à leur héritage et patrimoine marocains.
Fort de la richesse et la diversité de la culture marocaine, plusieurs ont soutenu que "le génie marocain est tout à fait à même d'investir le +main stream+ américain et la culture populaire de ce pays", en plaçant notamment sur le marché des produits marocains, qui pourraient grâce à leur originalité creuser leur sillon dans l'American Way of Life, aux côtés des symboles que sont McDonald's et les produits dérivés d'Hollywood.
Le génie marocain, ont-ils fait observer, peut laisser sa marque sur le marché et la culture américaines, fort de l'attrait dont fait l'objet le Maroc dans la conscience commune US, de la reconnaissance de la jeune République des Etats-Unis, en passant par la place qu'occupe dans l'imaginaire des américains des villes comme Casablanca, rendue célèbre grâce au film éponyme, avec la prestation magistrale de Humphrey Bogart, Tanger qui abrite en la légation américaine, l'unique patrimoine US dans le monde hors territoire des Etats-Unis, ou encore Essaouira, immortalisé par Orsen Welles avec son adaptation culte d'Othello.
Les discussions des différents panels tout au long de deux jours ont été unanimes à résumer que "la culture marocaine est naturellement pourvue pour faire sa place au sein du main stream américain grâce à la vitalité et à la diversité de la communauté marocaine vivant aux Etats Unis". 

jeudi 8 octobre 2009

Restauration de la maison de Cheikh Sidi Ahmed Tijani

SM le Roi ordonne la restauration de la maison de Cheikh Sidi Ahmed Tijani
Fès - SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, a donné Ses Hautes instructions pour la réfection et la restauration de "Dar Meraya" à Fès, qui fut la demeure du fondateur de la tarika tijania, Cheikh Sidi Ahmed Tijani, a annoncé jeudi le ministre des Habous et des Affaires islamiques, M. Ahmed Toufiq.
"Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, m'a chargé de lancer, en Son nom, les travaux de rénovation de la maison de Cheikh Sidi Ahmed Tijani", a affirmé M. Toufiq dans un discours prononcé dans l'enceinte de ce grand monument.
Les travaux de rénovation, estimés à 6 millions de dhs, seront lancés "incessamment" et dureront 24 mois "au plus tard", a ajouté le ministre en présence de grandes figures de la tijania, qui participent au colloque international organisé à l'occasion du bicentenaire du décès du fondateur de cette confrérie.
Il a, dans ce sens, souligné que cette maison en elle-même, ainsi que les travaux de sa rénovation, témoignent de l'intérêt particulier accordé par les Souverains Alaouites à la tarika Tijania.
En effet, "Dar Meraya" avait été mise gracieusement par le Sultan Moulay Slimane à la disposition de Cheikh Sidi Ahmed Tijani, après son installation à Fès en 1798 et où il séjournera jusqu'à sa mort en 1815.
La bâtisse, qui fait partie aujourd'hui des biens habous appartenant à la zaouiya tijania, est une grande demeure à l'image des maisons seigneuriales des grandes cités marocaines.
D'une superficie de près de 600 m2, elle comprend notamment 4 grandes chambres, un patio, une salle de prière, une cuisine et un garde-manger.
Le maître d'ouvrage des travaux de rénovation est le ministère des Habous et des Affaires islamiques.
Le colloque international sur la vie et l'Âœuvre de Cheikh Sidi Ahmed Tijani, organisé depuis mercredi sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, prendra fin vendredi après avoir réuni, dans l'enceinte de la zaouiya tijania, une pléiade de penseurs et de savants venant d'une trentaine de pays. Source: MAP

mardi 6 octobre 2009

Les perles du maroc civique de Fatima Mernissi

Les perles du Maroc civique (Source: Mernissi.net)
(Extrait du deuxième chapitre)
Comment transformer mon projet de livre quant à l'impact du satellite sur le monde arabe, que j'intitulais Cyber-Islam et sur lequel je travaille depuis des années, et qui est plutôt académique, en un guide rigolo pour touristes ? - Après deux semaines de réflexion, j'ai décidé d'écrire un livre sur un Maroc extraordinaire qui m'a surprise, étonnée et transformée et que les grandes agences touristiques ignorent totalement : le royaume du civisme. J'ai donc décidé de faire partager mon étonnement et mon admiration pour ce Maroc qui m'a époustouflée dès que j'ai entamé, en ma qualité de sociologue chercheur à l'Université Mohammed V, mon enquête sur l'impact du satellite après la première guerre du Golfe en 1991 et sur l'apparition des paraboles. Ce Maroc que je vous propose de découvrir est surtout celui des jeunes ruraux, ceux des montagnes (Haut Atlas) et des déserts (Figuig, Zagora) qui bougent et utilisent plus l'Internet et l'énergie solaire que les citadins qui habitent Casablanca. Écoutez donc bien le conseil de Sindbad, qui était au départ un jeune citadin arrogant, fils d'un riche marchand de Bagdad, et qui n'a pensé à voyager qu'après avoir fait faillite et après avoir dilapidé la fortune paternelle : "Ne peut trouver de perles que celui qui s'improvise plongeur". Pour découvrir les perles du Maroc civique, il faut vous débarrasser de 7 stéréotypes !
Stéréotype n°1 : Les changements se produisent plus au centre qu'à la périphérie. Dans le Maroc civique, il y a plus de changements dans les villages du Haut Atlas et les déserts de Zagora et Figuig qu'à Casablanca ou Rabat.
Chapitre 3 - Ali Amahane, le Sindbad Amazigh
Chapitre 15 - Zagora ensorcelée par les cosmociviques
Stéréotype n° 2 : La supériorité de l'Occident technologiquement avancé sur l'Orient artisanal. Dans le Maroc civique, les fils des tisseuses analphabètes jonglent avec l'internet. La technologie digitale a démocratisé l'accès au savoir en réintroduisant l'auto-enseignement comme pédagogie du gagnant. Chapitre 4 - Le Marrakech de Jamila
Chapitre 5 - Marrakech vire au virtuel : Sauvons les serpents
Stéréotype n°3 : Les diplômés créent plus de richesses que les illettrés. Dans le Maroc civique, les femmes illettrées créent des fortunes.
Chapitre 8 - Les Pénélopes marocaines
Chapitre 9 - Fatema Mella
Chapitre 10 - Cherchez Venus dans votre tapis
Chapitre 11 - Baya éblouit Picasso et Chaïbia l'illettrée gagne des millions
Chapitre 12 - Au Royaume des tisseuses peintres
Stéréotype n°4 : Une personne riche est celle qui a de l'argent. Dans le Maroc civique, le plus riche est celui qui communique le mieux.
Chapitre 14 - Le mystère du miroir du Souk d'Agdz.
Stéréotype n°5 : Le conflit entre hommes et femmes est éternel. Dans le Maroc civique, hommes et femmes s'entraident et coopèrent pour s'inventer un futur où la solidarité est la règle du jeu.
Chapitre 13 - Regraguia
 Chapitre 15 et 16 - La Caravane Civique

samedi 3 octobre 2009

Eléctrification des communes et localités de foum zguid

Liste des villages, localités, communes rurales et communes urbaines (La ville de foum zguid contient une 1 seule commune urbaine c'est foum zguid centre) électrifié par l'office national d'électricité jusqu'à la fin de 2008.
Comme vous constatez toutes les localités sont électrifiés.


Municipality
Village
Year
ADIS
TAZOULT
1998
ADIS
TIGANE
1998
ADIS
TIGUISSALT
1998
AGUINANE
ADGHERS-N-WARFALN

AGUINANE
AZAGZA+
2006
AGUINANE
FIFFERD
2006
AGUINANE
FIGHIL
2006
AGUINANE
KIRIWT
2006
AGUINANE
TAMSSOULT
2005
AGUINANE
TIMZOUGHINE

AIT OUABELLI
EL KHENG
2005
AIT OUABELLI
TADAKOUST
2005
AKKA IGHANE
AGADIR
2006
AKKA IGHANE
AGMOUR
2005
AKKA IGHANE
AGNI+
2006
AKKA IGHANE
AKKA IGHEN
2002
AKKA IGHANE
AKKA IGUIRNE
2002
AKKA IGHANE
BOU SOUMMOUM
2002
AKKA IGHANE
DOUGADIR
2006
AKKA IGHANE
IDA OU LESTANE
2002
AKKA IGHANE
IMIDER
2006
AKKA IGHANE
ISSER RHINE
2002
AKKA IGHANE
TILAFFOU+
2006
AKKA IGHANE
TISKEMOUDINE
2002
ALLOUGOUM
AGHLANE
2005
ALLOUGOUM
AGOULF
2005
ALLOUGOUM
AIT ZATOUR
2006
ALLOUGOUM
ALOUGOUME
1998
ALLOUGOUM
ASMLIL
2005
ALLOUGOUM
ASSAKA
2005
ALLOUGOUM
FOUM EL OUED
1998
ALLOUGOUM
LAKHRIWIA
2003
ALLOUGOUM
OULAD MRAH

ALLOUGOUM
TAGUINT
2005
FOUM ZGUID
AMZZROU
1998
FOUM ZGUID
BOUDAL
1998
FOUM ZGUID
BOUGUIR+
1998
FOUM ZGUID
EL MAHROUG
1998
FOUM ZGUID
ESSMEYRA
1998
FOUM ZGUID
LAGHWAN
1998
FOUM ZGUID
LAMHAMID
1998
FOUM ZGUID
O.JAMA+
1998
FOUM ZGUID
OULED BOUKDIR
1998
FOUM ZGUID
OULED HAMOU
1998
FOUM ZGUID
SOUK NEGRANE
1998
FOUM ZGUID
TABIA
1998
FOUM ZGUID
TAMZAWROUT
1998
FOUM ZGUID
WAGROUT OUQQA
1998
FOUM ZGUID
WAYFTOUT+
1998
IBN YACOUB
AFOUZAR
2005
IBN YACOUB
ILIGH+
2005
IBN YACOUB
IMI N TALAT CENTRE
2006
IBN YACOUB
IMI N TATAL
2005
IBN YACOUB
TISFRIWINE
2005
IBN YACOUB
TISNASSAMINE
2005
ISSAFEN
AIT BOU MHAMED
2000
ISSAFEN
AIT SERHANE
2001
ISSAFEN
AMALOU
2000
ISSAFEN
ANSEGUELT
2005
ISSAFEN
ASSAKA+
2001
ISSAFEN
AZALN
2005
ISSAFEN
CENTRE ISAFEN:TABIA+
2000
ISSAFEN
EL KASBA
2001
ISSAFEN
FOUGSSAR
2005
ISSAFEN
FOUSGUINE+
2001
ISSAFEN
IDAOU
2005
ISSAFEN
IDAOUDRIF
2001
ISSAFEN
IFERGANE
2007
ISSAFEN
IGHIL+
2005
ISSAFEN
IMI NTITGAR+
2001
ISSAFEN
ISSIL
2005
ISSAFEN
ISSOUKA
2005
ISSAFEN
IZMAZ+
2002
ISSAFEN
TABELKHIT
2001
ISSAFEN
TAGADIRT
2002
ISSAFEN
TAGADIRTN'ISSIL+
2000
ISSAFEN
TAGHRAT
2000
ISSAFEN
TALBOURT
2000
ISSAFEN
TALIOUINE
2001
ISSAFEN
TAMAARCHOURT
2000
ISSAFEN
TAMGUERT
2005
ISSAFEN
TANFEZAT
2005
ISSAFEN
TANSSAYNE
2001
ISSAFEN
TAOURIRT
2000
ISSAFEN
TASGOUNTE
2005
ISSAFEN
TASSAOUT
2005
ISSAFEN
TICHGOUCH
2000
ISSAFEN
TICHKJI
2000
ISSAFEN
TIMEKKIT
2000
ISSAFEN
TIMSAL
2001
ISSAFEN
TINMAR
2001
ISSAFEN
TINZED
2001
ISSAFEN
TIZZA+
2005
OUM EL GUERDANE
JBAIR
2003
OUM EL GUERDANE
LAAYOUNE
2003
OUM EL GUERDANE
OUM EL GUERDANE
2003
OUM EL GUERDANE
TAZART-
1998
OUM EL GUERDANE
TOURSOULT
1998
TAGMOUT
AIN KINE
2005
TAGMOUT
AZALENE
2005
TAGMOUT
IBOUDAY (EX BT)
1998
TAMANARTE
AGOUJGAL
2003
TAMANARTE
AGUERD
1998
TAMANARTE
ANAMEUR
2004
TAMANARTE
AOUKERDA
2003
TAMANARTE
DOUAR IGUIOUAZ
1998
TAMANARTE
IGHIR N'BELKASEM
2004
TAMANARTE
IGHIR OUILOULN
1998
TAMANARTE
IGMIR
2003
TAMANARTE
IMI OUZLAG
1998
TAMANARTE
IRHIR IRHNAIN
1998
TAMANARTE
KASBA AT.HERBIL
1998
TAMANARTE
TAMSOULT+
2004
TAMANARTE
TANRHROUT+
1998
TAMANARTE
TIMOULA
2004
TAMANARTE
TISSELGUIT
1998
TIGZMERTE
AGOULIZ
2005
TIGZMERTE
AIGOU
2005
TIGZMERTE
IMITEK
2005
TISSINT
AIT OUIRANE
2004
TISSINT
AKKA N'AIT SIDI
2003
TISSINT
BNI MOUSSI
2004
TISSINT
EZZAOUIA
2003
TISSINT
KASBET
2002
TISSINT
TANZIDA
2002
TISSINT
TAZNOUT
2004
TISSINT
TISSINT
2002
TISSINT
TRHIT
2002
TIZAGHTE
ANGBI
2005
TIZAGHTE
IMARIGHEN
2005
TIZAGHTE
IMIMDI
2006
TIZAGHTE
IOUAL
2005
TIZAGHTE
MEZDAG
2007
TIZAGHTE
TAGMOUT
2001
TIZAGHTE
TAGUENNART+
2001
TIZAGHTE
TAMSOULT (EX BT)
2002
TIZAGHTE
TAZGZAOUT
2005
TIZAGHTE
TIDILI
2005
TIZAGHTE
TIGHMART
2005
TIZAGHTE
TIMIT+
2007
TIZAGHTE
TIMRGHAD
2005
TIZAGHTE
TIOUAOUR
2001
TIZAGHTE
TIZGUI.IDAOUBALOUL
2003
TIZAGHTE
TNINE TIZGHT
2002
TIZAGHTE
ZAOUIT AIT HAROUN
2001
TIZOUNINE
AIN IGOURAMNE
2002
TIZOUNINE
KSAR BARAKA

TLITE
AGHGOUMI
2005
TLITE
AGUERD
2005
TLITE
AMTEZGUINE
2005
TLITE
CENTRE
2005
TLITE
FOUM TLIT
2005
TLITE
KYOUD
2005
TLITE
N SOULA
2005
TLITE
TAAFROUTE
2005
TLITE
TAGADIRT +
2005
TLITE
TAMDAT

TLITE
TAWRIRTE N TILASS+
2005
TLITE
TAWRIRTE NOUZNAG
2005
TLITE
TIMZOUGHINE

TLITE
ZAOUIT SARBE

Il y a une question que j'aime poser à ceux qui connaissent Foum Zguid. C'est à propos du village Illigh de la commune rural Ibn Yacoub pachalik ou cercle de Foum Zguid. Est ce que ce village iLigh est le village où est né Al moukhtar Soussi.
Normalement iLigh où est né El moukhtar al Soussi est situé dans le souss d'après les histoirien, mais le souss à l'époque englobait une partie des régions sahariennes dont la ville actuelle de Foum Zguid faisait partie.
 

Foum Zguid, les oiseaux, les palmiers et les gazelles naturelles et humaines.


Le lac Iriki est situé entre Foum Zguid et M'hamed El Ghizlane. Ce lac est asséché aujourdhui. Il était le lieu préféré des gazelles du sud. Actuellement c'est le lieu préféré d'un autre type de gazelles. Les gazelles du "Rallye Aïcha des Gazelles" ou les gazelles conduisant des 4X4 seules. Deux catégories de gazelles différentes mais les chasseurs sont toujours les mêmes. Ils chassent selon les circonstances, parfois ils utilisent les méthodes des carabiniers mais face à une gazelle qui conduit un 4x4 dans le lac Iriki alors là, aucune idée. A moins qu'il y a un camping dans les coins de Foum Zguid.