lundi 29 novembre 2010

Provinces du sud: Assa Zag les Aït Oussa, gardiens de la foi et du territoire


Les Aït Oussa, gardiens de la foi et du territoire:
La tribu des Aït Oussa est l'une des plus importantes du Sahara. Son chef spirituel est Tamekdi Idda Ouel Tamek, colonel dans les Forces armées royales et véritable symbole de l'attachement des Aït Oussa à la monarchie.

La Zaouiya d'Assa a été créée au 13ème siècle. Dès la fin du 17ème siècle et le début du 18ème siècle, cette Zaouiya a commencé à tisser des liens très étroits avec la tribu sahraouie d'Aït Oussa. Cette dernière est l'une des plus importantes composantes des célèbres tribus Teknas. Les Teknas sont originaires des populations arabes de Banou Hilal qui ont traversé le Touat pour atteindre par la suite l'Oued Noun.
La tribu des Aït Oussa, dont la démographie n'a pas encore été déterminée de manière fiable, est toutefois composée de deux grands groupes. Le premier comporte les factions d'Aida Ounguit. Ces factions sont au nombre de cinq: Ahl Msiîd Oussaîd, Agouarir, Ahl Hammou Ali, Ajouakine et Ahl Boujamaâ Oumessaoud. Quant au deuxième groupe des Aït Oussa, il s'appelle Aida Oumlil. Les factions qui composent les Aida Oumlil sont au nombre de six : Ida Outiya, Aït Boujemaâ, Anfalis, Imeghlay, Aït Idder et Aït Ouaâban. Même si toutes ces factions ont une consonance berbère, la langue parlée chez les Aït Oussa est le hassani. Leur chef spirituel incontestable est Tamekdi Idda Oueld Tamek, colonel dans les Forces armées royales et résistant de la première heure. Il appartient à la faction des Ida Outiya et à la sous-fraction Idiyoub.
En tout cas, son influence s'étend sur l'ensemble des fractions. C'est un homme respecté, écouté et capable de mobiliser l'ensemble des hommes d'Aït Oussa autour d'un seul mot d'ordre. C'est ce qui s'est justement passé dans le cas d'Ali Salem Tamek. Quand Idda a décidé que le jeune a dépassé toutes les bornes en s'attaquant aux valeurs de la famille et de la tribu, c'est-à-dire l'attachement à la monarchie marocaine, Ali Salem Tamek a été immédiatement banni de la communauté des Aït Oussa.
Il faut rappeler que la région d'Assa est une oasis où toute activité agricole est quasiment impossible à cause des rudes conditions climatiques. C'est la raison pour laquelle, les membres de la tribu des Aït Oussa se sont adonnés très tôt au nomadisme. Le phénomène de sédentarisation n'a en fait commencé que lors des dernières décennies. Les jeunes d'Aït Oussa ont ainsi massivement intégré les Forces armées royales et les Forces auxiliaires. Leur piété est reconnue à travers tout le Sahara. Après s'être illustrés dans le domaine religieux, les Aït Oussa sont devenus, en plus des gardiens de la foi, de véritable défenseur de l'intégrité territoriale. Séduites, d'autres tribus ont ainsi rejoint la Zaouia d'Assa, comme les Mribet, les Chorfa ou Lahratin. source: ajourd'hui le Maroc

Province d'Assa Zag : Un moussem en appelle un autre


Après le Moussem de la Zaouia d'Assa qui a constitué  une opportunité pour mettre en valeur les potentialités de la région, voici que celui de la Zaouiya Deihane réunit un grand nombre de Mourides des différentes Tarikas. 
Le Moussem annuel de la Zaouia d'Assa constitue une opportunité, pour les acteurs socio-économiques et la population locale, pour mettre en valeur les potentialités culturelles, artistiques et économiques de la région. 
Le coup d'envoi de cette manifestation religieuse, culturelle et sportive a été donné par le gouverneur de la province, en présence des notables, des acteurs associatifs locaux, et des élus. Organisé sous le thème "Le développement durable au service de l'héritage spirituel et culturel", ce Moussem qui a duré  cinq jours, était organisé à l'initiative du conseil municipal d'Assa en collaboration avec le conseil provincial d'Assa Zag et les représentants de la société civile. 
La cérémonie d'ouverture du Moussem  était marquée par la présentation des troupes artistiques, religieuses et sportives qui avaient animé cette manifestation, l'organisation d'une soirée éducative consacrée à la chanson locale ainsi que par l'exposition de produits artisanaux des différentes régions du sud du Royaume. 
La Zawiya Deihane, quant à elle, a organisé la quatrième édition de son Moussem. Cette édition qui a duré deux jours a connu la participation de Mourides de différentes confréries, notamment la Tijania, la Kadiriya, la Mcheichya, la Darghaouiya, pour ne citer que celles-ci. Le Moussem a connu la présence de paticipants venus d'Algérie d'Espagne, d'Italie, mais aussi des différentes régions du Royaume. Il a permis les retrouvailles des différents courants soufis.  
C'était aussi l'occasion pour le cheikh Hamma Haj Deihane, président de l'Association régionale sahraouie pour le développement et la culture et coorganisateur du Moussem de faire le point des réalisations faites par l'Association qu'il préside et qui accomplit des œuvres de bienfaisance. L'Association qui a à son actif l'organisation de plusieurs séminaires et soirées poétiques, a distribué 2770 repas au profit de familles nécessiteuses, 254 fauteuils roulants à des infirmes et 126 paires de lunettes. L'Association se propose de contribuer au bon fonctionnement du centre d'hémodialyse de Laâyoune, en promettant de lui fournir deux appareils d'hémodialyse dans les semaines à venir. source: liberation



Foum Zguid, les oiseaux, les palmiers et les gazelles naturelles et humaines.


Le lac Iriki est situé entre Foum Zguid et M'hamed El Ghizlane. Ce lac est asséché aujourdhui. Il était le lieu préféré des gazelles du sud. Actuellement c'est le lieu préféré d'un autre type de gazelles. Les gazelles du "Rallye Aïcha des Gazelles" ou les gazelles conduisant des 4X4 seules. Deux catégories de gazelles différentes mais les chasseurs sont toujours les mêmes. Ils chassent selon les circonstances, parfois ils utilisent les méthodes des carabiniers mais face à une gazelle qui conduit un 4x4 dans le lac Iriki alors là, aucune idée. A moins qu'il y a un camping dans les coins de Foum Zguid.